Introduction
Jouons avec les cartes

Comme les acteurs de la cartographie évoluent sans cesse, je précise que ce texte a été écrit en Juin 2014 [et la conclusion annotée en Juillet 2015].

Ce site existe parce qu'il est souvent difficile de se faire une idée sur un trajet à vélo à partir d'une carte, à la fois pour des données objectives et pour des impressions subjectives. Surtout en milieu urbain. Pour ce qui est des impressions subjectives, on peut penser que c'est de toute façon une quête sans fin. Voici par exemple la carte de cyclabilité de GéoVelo autour de la Place de la Bastille.

Ces notes plus ou moins subjectives servent à proposer des itinéraires cyclables entre deux points avec d'autres paramètres que la distance la plus courte. A priori, cela sert surtout à éviter les passages difficiles, un critère ou la subjectivité peut être faible. S'en servir pour repérer des passages agréables quitte à faire un petit détour est plus délicat, ces notes ne sont pas des notes de conseils touristiques. D'où la profusion sur le Net et en librairie de conseils de balades en vélo, comme ce site que vous consultez. Mais qu'en est-il des données plus objectives ?

Les données recherchées sur une carte varient selon les usages. Les cyclotouristes parcourant de longues distances trouveront les cartes Michelin bien pratiques. Les VTTistes souhaitant préparer une sortie sur des petits sentiers au fort relief les trouveront sur les cartes Top25 de l'IGN. Pour les visiteurs de ce site conçu notamment pour les cyclistes novices, je pense que les cartes les plus souvent consultées seront les cartes en ligne.

Alors choisissons un endroit de mes trajets où on attend beaucoup d'une carte et regardons ce que ces ressources en ligne proposent. Par exemple, un passage de voie rapide en pleine forêt.

Cet endroit où la départementale D33 coupe la forêt de Sénart est un exemple anecdotique qui va être instructif. Commençons par regarder ce que peuvent nous apprendre Google et Microsoft.

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